Glossaire
Frontières du système pour lequel le bilan est établi.
Gaz issu de la fermentation ou de la gazéification de la biomasse.
= zéro émission nette de CO2
Voir « émissions nettes égales à zéro » dans le glossaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) :
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/10/SR15_Glossary_french.pdf
Unité exprimant le potentiel d’effet de réchauffement d’un gaz sous la forme d’un multiple du potentiel de réchauffement du CO2 : contribution de l’émission de 1 kg d’un GES à l’absorption des rayonnements thermiques, comparée à celle de 1 kg de CO2.
Énergie qui, après avoir subi des pertes liées à sa transformation et à son transport, parvient sur le lieu de consommation. Il s’agit donc de l’énergie utilisable par le consommateur. L’énergie finale comprend l’énergie livrée ainsi que l’énergie autoproduite et consommée sur site.
Selon la norme SIA 380:2015, il s’agit de l’énergie disponible sur le lieu de consommation (= énergie livrée – énergie retournée + énergie autoproduite et utilisée du sein du périmètre du bilan). La consommation d’énergie finale est indiquée agent énergétique par agent énergétique.
Propriété d'un système capable de produire du travail (Petit Robert), étant entendu que la chaleur et la lumière sont considérées comme du "travail". On trouve de l'énergie sous différentes formes: mouvement, chaleur, lumière, électricité, etc. L'unité de mesure de l'énergie est le joule (J) ou le kilowattheure (kWh).
Au sens des présents principes directeurs : toutes les émissions de GES liées au prélèvement (= à la consommation) d’énergie (énergie au sens de la statistique globale de l’énergie, y compris essence, diesel et kérosène consommés en Suisse) au sein du périmètre considéré (Suisse, p. ex.), sur tout le cycle de vie des agents énergétiques utilisés (chaîne d’approvisionnement comprise).
Sont explicitement EXCLUES : les émissions agricoles et celles générées par les processus industriels et chimiques (scope 1), ainsi que les émissions (grises) contenues dans les biens et les services (scope 3).
Selon l’inventaire suisse des émissions de GES établi par l’OFEV: ensemble des GES générés aux points d’utilisation de l’énergie par l’approvisionnement en énergie du périmètre considéré (Suisse).
Conséquence : l’électricité est considérée comme ne générant aucune émission (même s’il s’agit d’électricité issue de charbon allemand, puisque les émissions dues à la production sont générées en Allemagne).
Le Greenhouse Gas Protocol considère pour l’évaluation des émissions non seulement le scope 1 (voir le § ci-dessus), mais aussi le scope 2 et donc les émissions générées lors de la production de l’énergie transportée par réseau jusqu’au lieu de consommation.
Note : les émissions (grises) des installations énergétiques entrent dans la catégorie des émissions du scope 3 (et non des scopes 1+2). Elles sont donc évaluées uniquement dans le cadre de la méthodologie de la Société à 2000 watts2000 watts ou des facteurs de la KBOB.
Chaque fois que l'on utilise de l'énergie, on en perd un peu. Une application qui demande de l'énergie – comme le chauffage, l'éclairage ou le transport – est considérée comme efficace si elle permet de transformer en énergie utile une très grande part de l'énergie injectée.
Nous ne disposerons de pétrole qu'aussi longtemps que nos stocks ne seront pas épuisés. L'énergie solaire, quant à elle, est inépuisable; le bois se reconstitue en permanence; ce sont des énergies dites renouvelables. Mais la limite entre renouvelable et non renouvelable peut être floue. Si les forêts sont surexploitées, elles perdent la capacité de se renouveler pour plusieurs siècles. Donc, les énergies renouvelables ne sont pas forcément durables.
Biogaz et gaz de synthèse produits dans le cadre de procédés power-to-gas.
Exemples : hydrogène, méthane.
« Gaz renouvelable » est un terme générique.
Il est possible de fabriquer synthétiquement certains gaz tels que l’hydrogène et le méthane. De l’hydrogène renouvelable peut par exemple être produit par électrolyse avec du courant renouvelable et de l’eau. Il pourra être utilisé directement (industrie, mobilité) ou injecté dans le réseau de gaz. Cet hydrogène peut à son tour servir à produire du méthane renouvelable, par combinaison avec du dioxyde de carbone (CO2). Là encore, ce gaz pourra être injecté dans le réseau ou utilisé directement (via une station-service ou dans une installation de couplage chaleur-force). Cas particulier de la « méthanisation directe » : le dioxyde de carbone est remplacé par du gaz brut issu d’une installation de biogaz (mélange de méthane et de CO2).
Le terme désigne l'énergie nécessaire pour l'extraction des matériaux, la fabrication d'un produit, son transport, son stockage, sa commercialisation et son élimination en fin de vie. Par analogie, on parle aussi d'émissions grises. Prendre en compte l'énergie grise, c'est se faire une juste idée des conséquences de nos achats quotidiens à l'échelle de la planète entière.
Norme de durabilité
Organisme intergouvernemental qui évalue régulièrement l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques. Les rapports du GIEC sont une source d’information crédible pour les décideurs politiques.
En lui-même, le CO2 est inoffensif – nous en expirons à chaque instant. Il devient dangereux lorsqu'il se trouve en concentration trop importante dans l'atmosphère. Suite à la combustion de pétrole, de charbon ou de gaz, ou par la destruction des forêts, il provoque un effet de serre et réchauffe la planète.
Quantité d'énergie fournie ou consommée par unité de temps, mesurée en watts (W). Elle peut aussi être exprimée en chevaux-vapeur (PS). Un PS correspond à 735 watts, soit la puissance fournie par un cheval de trait.
Ne doit pas être confondu avec « mix de production »
En 2018, le courant produit en Suisse était à 55,4% d’origine hydraulique, à 36,1% d’origine nucléaire, à 2,8% d’origine fossile et à près de 6 % d’origine renouvelable (= mix de production suisse 2018). Le courant livré aux consommateurs n’est pas seulement d’origine suisse, mais aussi d’origine étrangère : la Suisse échange en effet de l’électricité avec les pays limitrophes en fonction des besoins (importations / exportations). C’est pourquoi le mix de production suisse ne reflète pas la composition moyenne du courant livré (= mix livré).
La loi oblige depuis 2005 les entreprises suisses de fourniture d’électricité à préciser l’origine et la composition du courant livré, à des fins de transparence et pour permettre au consommateur de disposer des informations nécessaires pour choisir son produit électrique. Cette déclaration s’effectue rétroactivement, sur la base des données de l’année calendaire antérieure. Depuis 2006, ces informations doivent être communiquées à tous les clients avec la facture d’électricité. Elles sont par ailleurs publiées sur la plateforme Internet www.stromkennzeichnung.ch depuis 2013.
On considère que la gestion du cadre de vie est durable (ou soutenable) si elle n'entraîne pas de conséquences négatives pour les générations à venir. Les trois objectifs centraux du développement durable sont de renforcer la solidarité sociale, d'agir de manière responsable en respectant l'environnement et de faire des choix efficaces sur le plan économique.
Selon la norme SIA 380:2015 : facteurs d’évaluation définis dans le cadre de la politique énergétique nationale. Les facteurs de pondération nationaux sont publiés sur le site de la Conférence des directeurs cantonaux de l’énergie (www.endk.ch).
Désigne une procédure selon laquelle les parties prenantes de l'accord de Paris doivent définir leurs objectifs et concrétiser leurs engagements en matière de limitation des émissions de gaz à effet de serre, les communiquer au niveau international et les actualiser régulièrement.
Situation dans laquelle les émissions anthropiques nettes de CO2 sont compensées à l’échelle de la planète par les éliminations anthropiques au cours d’une période donnée.
Voir « émissions nettes de CO2 égales à zéro » dans le glossaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) :
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/10/SR15_Glossary_french.pdf
C'est la part de l'énergie finale qui est véritablement utilisée. Le reste est perdu sous la forme de chaleur.
La méthodologie de la société à 2000 watts désigne par le terme « énergie primaire » l'ensemble de l'énergie contenue dans l'agent énergétique initial, à quoi il faut ajouter l'énergie grise nécessaire pour l'exploitation, le traitement, le transport, le stockage et la gestion des déchets.
Selon la norme SIA 380:2015, quantité totale d’énergie primaire nécessaire pour alimenter un bâtiment en une quantité donnée d’énergie finale, exprimée sous la forme d’un rapport.
Ce facteur prend en compte l’énergie nécessaire pour l’extraction, la transformation, le raffinage, le stockage, le transport et la distribution de l’énergie, ainsi que tous les processus nécessaires pour amener l’énergie au bâtiment qui la consomme. Le facteur d’énergie primaire est indiqué séparément pour l’énergie primaire renouvelable et l’énergie primaire non renouvelable.
Cahier technique de la Société suisse des ingénieurs et des architectes (SIA) décrivant la méthode de calcul et les valeurs limites à respecter pour construire des bâtiments compatibles avec l’objectif intermédiaire 2050 de la Société à 2000 watts2000 watts.
Sont inclus dans les flux d’énergie et de matière pour la mise à disposition de l’énergie finale :
- mise à disposition des agents énergétiques nécessaires, à partir des agents énergétiques primaires
- mise à disposition et élimination de l’infrastructure (plateformes de forage, pipelines, centrales, réseau de distribution, etc.)
- toutes les émissions, y compris celles générées par la combustion des agents énergétiques (voir la recommandation de la KBOB, « Données des écobilans dans la construction »)
Une partie du rayonnement solaire atteignant la Terre réchauffe sa surface; une partie du rayonnement qui atteint cette surface est réfléchie vers le ciel. Les gaz à effet de serre forment une couche dans l'atmosphère qui, à son tour, renvoie le rayonnement réfléchi une première fois, vers la surface de la Terre, contribuant ainsi à la réchauffer encore plus. Les activités humaines augmentent la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Le gaz le plus répandu est l'oxyde de carbone (CO2). Afin de pouvoir comparer les différents gaz, on les convertit en « équivalents-CO2 », en fonction de leur effet spécifique sur le phénomène de serre.
L’inventaire national des gaz à effet de serre recense les émissions générées sur le territoire suisse. Réalisé en appliquant les principes méthodologiques définis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est utilisé pour évaluer les objectifs nationaux de réduction des émissions.
Unité de mesure de la puissance. Un watt correspond à la production ou à l'utilisation d'un joule par seconde
Quantité quantifiée d'une valeur cible ; est un "chiffre", par exemple "2000 watts par habitant".
Indicateur qui exprime la valeur qui doit être "optimisée" (p. ex. "émissions de gaz à effet de serre" ou "énergie primaire")